Supprimons la Cour de Justice de la République (CJR)

Entretien. Chaque jour de la semaine à venir, l’Humanité interroge les responsables de gauche sur leur vision du « jour d’après ».  Aujourd’hui, la parole est donnée au secrétaire national d’EELV, Julien Bayou.

Quel « monde d’après » appelle la crise que nous traversons ?

Julien Bayou. Pour penser l’après, cette crise doit être considérée comme un révélateur de toutes les faiblesses et erreurs de ce système. Le coronavirus n’est pas qu’une crise sanitaire mais la démonstration du dérèglement du monde. Il faut donc partir du principe que ce qui ne fonctionne pas maintenant ne fonctionne pas tout court. C’est le cas pour la réforme des retraites ou celle de l’assurance-chômage. On mesure aussi désormais l’ampleur de toutes les inégalités qui jusqu’ici semblaient banales. Des caissiers, des infirmières, des routiers, des profs, mal payés, mal considérés, sont en fait l’ossature de notre pays. Il faut donc repenser l’échelle des valeurs, y compris salariale. Cet arrêt contraint est également une opportunité d’interroger les activités économiques. Par exemple, Orly est à l’arrêt. Ce serait un non-sens de repartir de plus bel sur le soutien aveugle aux compagnies aériennes quel que soit l’impact sur la santé et le dérèglement climatique. De même, si on considère impossible aujourd’hui que des entreprises qui reçoivent des aides de l’État versent des dividendes, cela doit perdurer.

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